En dehors de l’entraide entre agriculteurs par le biais d’un contrat, il ne peut pas, en principe, exister de coup de main bénévole.
Pour autant, nombreuses sont les exploitations qui acceptent, avec gratitude, l’aide précieuse, des parents retraités, des enfants, des amis passionnés pour faire face à la charge de travail quotidienne.
Pour autant, cette pratique n’est pas sans risque pour les exploitants.
De rares tolérances existent, mais encore faut-il en connaitre les contours précisément.
L’aide bénévole gracieuse est, en pratique, interdite sauf :
- Si elle est occasionnelle, de durée limitée, imprévue et non essentielle à l’activité de l’exploitation. Ce qui limite ce type d’aide à une présence pour rentrer des animaux sortis de leurs enclos, par exemple.
- L’entraide familiale : mais uniquement les conjoints, les frères et sœurs, les parents ou les enfants âgés de plus de 16 ans et dans une limite de 15 heures hebdomadaire.
Des éléments souvent bien méconnus et éloignés des réalités quotidiennes des fermes ; néanmoins, les peines encourues pour travail dissimulé peuvent être très lourdes.
En cas de doute ou d’interrogation sur vos obligations légales, nos services sont à votre disposition pour vous accompagner et vous apporter les réponses nécessaires.